Le printemps arrive, profitons donc des derniers moments d’hiver pour se faire un bon petit plat qui tient bien au corps : une variante franc comtoise de la savoyarde tartiflette, à savoir la Morbiflette. Avant d’aller plus loin, je tiens également à préciser que, bien que le nom soit proche, ceci n’a rien à voir avec une bifle (si vous n’êtes pas majeur, merci de ne pas googler ce terme 😉 ).
Ingrédients
– Des patates (2/3 par personne),
– de l’oignon jaune (1 ou 2 minimum),
– des lardons fumés (75g/personne),
– du Morbier (au moins 250 g),
– un peu de beurre,
– un peu de vin blanc (idéalement du jura) .
Etape1 : on prépare les patates et les oignons.
Pour commencer, on épluche les pommes de terre puis on les découpe en cubes réguliers pas trop gros « enfin tu vois quoi » (© Jean Caillou).
On s’occupe ensuite des oignons, on les épluche et on les détaille en petits morceaux.
Dans une cocotte, on laisse fondre un peu de beurre.
On ajoute les oignons et les lardons, on assaisonne en sel.
On reste sur un feu assez vif le temps que l’ensemble colore bien.
On ajoute une bonne larme de vin blanc, puis on diminue le feu.
Etape2 : On cuit les patates.
Quand la moitié du vin est évaporée, on ajoute les patates.
On assaisonne en sel et on remue énergiquement le tout.
On referme la cocotte.
On laisse cuire pendant une vingtaine de minutes (plus ou moins en fonction de la quantité de pommes de terre) en remuant de temps en temps.
On doit obtenir une texture fondante.
Etape 3 : on s’occupe du fromage.
Pendant la cuisson des pommes de terre, on enlève la couenne du fromage.
Puis on le découpe en lamelles.
Quand les patates sont cuites, on les recouvre avec le fromage.
On referme pour deux ou trois minutes.
On mélange enfin le fromage avec les patates.
Puis on sert et on se régale !
Bonus pour briller en société entre la poire et le fromage.
Pendant la dégustation, je vous conseille de placer l’histoire du trait noir du Morbier, elle fera son petit effet. 🙂
J’aime la « bonne larme de vin blanc » et la liberté qu’elle octroit!
Comme dirait Maïté, de toute façon « ca gache rien »…
Par contre en 1 / lardons + sel plus re sel en 2/ ça fait beaucoup, non ?
En fait cela dépend de la quantité de lardons et de patates que tu utilises. Il faut gouter pour bien dosé le sel en se disant bien qu’il est toujours possible de rajouter du sel par la suite alors qu’un exces au démarrage est fatal pour le plat.
j’ai toujours rêvé d’écrire des recettes comme ça. elles sont réjouissantes à lire et délicieuses à savourer. toujours réussies ! J’en veux d’autres … Mais alors le titre de morbiflette… D’accord je suis une fille. Une fille coincée en plus… mais morbiflette … c’est moche. les trucs en ette en cuisine c’est moche : caillette (beueuueuh) … crepinette (brrrrrr)… et si on lançait un concours de rebaptisage de morbiflette ? parce que d’abord, quel rapport phonétique entre l’aligot et la tomme de Laguiole ?
Ha mais je suis tout à fait pour la liberté créatrice, rebaptisons cette recette… bon perso j’ai pas vraiement d’idée mais je te fais confiance pour trouver un titre fort, percutant voire émouvant…
Merci pour ton commentaires en tout cas. 🙂